| GÉMARA, subst. fém. RELIG. JUIVE. Commentaire écrit de la Mishna. La gemara palestinienne est composée en araméen de l'ouest, très voisin de l'araméen biblique qu'on rencontre dans certains éléments des livres d'Esdras et de Daniel. La gemara babylonienne emploie l'araméen de l'est, qui a plus d'affinités avec le dialecte mandéen (A. Cohen, Le Talmud, trad. J. Mareq, Paris, Payot, 1970, p. 35).Prononc. et Orth. : [ʒemaʀa]. Ac. 1878 écrit gémara, de même l'ensemble des dict. gén. Quillet 1965 admet en outre gémare. Noter que l'ex. cité (supra) est sans accent. Étymol. et Hist. 1657-62 (Pascal, Pensées, éd. L. Lafuma, no277, p. 537 : le Talmud comprend ensemble le Mischna et le Gemara). De l'araméen gěmārā', forme emphatique de gěmār « complément, achèvement », de la racine gěmar « achever, finir; étudier complètement » (d'apr. Klein Etymol.). |