| GYNANDRIE, subst. fém. A. − BOTANIQUE 1. ,,Inflorescence staminée inférieurement et pistillée supérieurement`` (Forest. 1946). 2. ,,La vingtième classe du système sexuel de Linné, ainsi appelée à cause de la connexion des organes des deux sexes`` (Nysten 1814) : Il en est de même de (...) la vingtième [classe], qu'il appelle gynandrie, de guné, femme, et de andros, mari, de la réunion des parties mâles aux femelles.
Bern. de St-P., Harm. nat.,1814, p. 75. B. − MÉDECINE 1. Pseudo-hermaphrodisme chez la femme qui présente des caractères sexuels masculins secondaires (cf. Garnier-Del. 1958). 2. ,,Comportement de femmes qui prennent de façon permanente un déguisement d'homme`` (Moor 1966). Prononc. et Orth. : [ʒinɑ
̃dʀi]. Att. ds Ac. 1835 et 1878. Étymol. et Hist. 1. 1749 bot. (Dalibard, Florae parisiensis prodromus ou Catalogue des plantes); 2. 1900 « pseudo-hermaphrodisme de la femme » (Garnier et Delamare, Dict. des termes techn. de méd. [Maloine] ds Quem. DDL t. 18). Empr. au lat. sc.gynandria (Linné ds DG) formé sur le gr. γ
υ
́
ν
α
ν
δ
ρ
ο
ς « être de sexe douteux », « femme virile » composé de γ
υ
ν
η
́ « la femme » et de α
̓
ν
η
́
ρ, α
̓
ν
δ
ρ
ο
́
ς « l'homme ». |