| GUTTA-PERCHA, subst. fém. Latex des feuilles d'un arbre de Malaisie dont la substance plastique et isolante est utilisée en chirurgie, en prothèse dentaire, pour recouvrir des fils télégraphiques, des câbles sous-marins, etc. Synon. gomme de Sumatra.Sparadrap de gutta-percha, balle en gutta-percha. Les deux aérostats furent construits avec un taffetas croisé de Lyon enduit de gutta-percha. Cette substance gommo-résineuse jouit d'une imperméabilité absolue; elle est entièrement inattaquable aux acides et aux gaz (Verne, Cinq semaines en ballon, Paris, Hachette 1966 [1863], p. 45).Deux fils de cuivre recouverts de gutta-percha (Bourde, Trav. publ.,1928, p. 112).Prononc. et Orth. : [gytapε
ʀka]. Littré, DG et Barbeau-Rodhe 1930 (ce dernier dict. facultativement) transcrivent [tt]. Att. ds Ac. 1878 et 1932. Var. gutta-perca ds Nouv. Lar. ill. et Lar. 20e. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 26 propose guttapercha. Étymol. et Hist. 1845 (Technologiste, VI, 408 ds Bonn., p. 69). Du malais getah percha où getah « gomme, sécrétion » a été assimilé au lat. gutta « goutte, larme » et percha est le nom malais du type d'arbre produisant cette substance. |