| GUINDRE, subst. masc. TEXTILE A. − Petit métier servant à doubler les soies filées. (Dict. xixeet Lexis 1975). B. − Partie d'un dévidoir recevant les écheveaux de soie. Les chariots, guindres, agitateurs, et d'une manière générale tous les supports destinés à recevoir des matières imprégnées de produits (...) seront réalisés de préférence en bois (Campredon, Bois,1948, p. 133).Placer l'écheveau, après l'avoir bien battu pour séparer les fils, sur un dévidoir ou « tavelle » ou « guindre » (Thiébaut, Fabric. tissus,1961, p. 32). Prononc. : [gε
̃:dʀ
̥]. Dernière transcr. ds DG. Étymol. et Hist. 1600 (O. de Serres, V, 15 ds Gdf. Compl. : roues ou tours, nommes a Paris, desvidoirs et a Tours, guindres). Mot du Sud de la France prob. empr. à l'ital. guindola « dévidoir », attesté dep. le xives. (doc. lucquois ds Batt.), prob. dér., à l'aide du suff. -ola, du m. h. all. winde « id. » (cf. piémontais víndu, véndu, vindo; v. FEW t. 17, p. 588b); la finale du mot fr. fait cependant difficulté. |