| GUIMPER, verbe trans. A. − Vx. [Correspond à guimpe B] Vêtir d'une guimpe; p. ext., fam. mettre au couvent. (Dict. xixes.; Nouv. Lar. ill., Lar. 20e). Rem. Vieilli déjà au xixes., le verbe est parfois usité au part. passé en emploi adj. Nurse Esther, anglaise, gourmée, guimpée, de bleu-ciel vêtue (Vialar, Clara, 1958, p. 5). B. − TEXT. Recouvrir un fil central de plusieurs fils pour obtenir un fil fantaisie utilisé pour la confection des galons, des épaulettes etc. (Ds Lar. encyclop., Lar. Lang. fr., Lexis 1975). Prononc. : [gε
̃pe], (elle) guimpe [gε
̃:p]. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1170 soi guimpler « se revêtir d'une guimpe » (Rois, éd. E. R. Curtius, 193, 31); b) 1691 guimper « faire entrer au couvent » (Hauteroche, Les Bourgeoises de qualité ds Le Roux); 2. technol. a) 1803 doucine guimpée archit. (Boiste); b) 1962 guimper « recouvrir un fil d'un ou de plusieurs fils qui le recouvrent complètement » (Lar. encyclop.). Dér. de guimpe*; dés. -er. |