| GUILLEMETER, verbe trans. Rare. Mettre entre guillemets. Guillemeter un mot, une phrase. Paris, 14 juillet. Je trouve, en arrivant à Paris, un article de Louis Enault dans le Constitutionnel : fait son article avec mon livre même, en s'abstenant de guillemeter les citations, bien entendu! (Goncourt, Journal,1856, p. 255).− P. métaph. C'était un homme à intentions, beau parleur, qui soulignait ses sourires et guillemetait ses gestes (Hugo, Misér., t. 1, 1862, p. 860). REM. Guillemetage, subst. masc.Action de guillemeter. (Ds Rob. Suppl. 1970 et Lar. Lang. fr.). Prononc. et Orth. : [gijməte], [-mεte] ou [-mete]. 1reprononc. ds Nod. 1844, Besch. 1845, DG et Barbeau-Rodhe 1930; 2eprononc. qui s'explique p. l'infl. de guillemet et des formes fortes du verbe (il) guillemette [gijmεt] ds Land. 1834, Passy 1914 et Littré. La graph. de Land. : guillemetter est en harm. avec la prononc. [-εte]; 3eprononc. (harmonisation vocalique) ds Pt Rob. et Lar. Lang. fr. Le verbe est ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1800 (Boiste). Dér. de guillemet*; dés. -er. |