| GUILLEDIN, subst. masc. Vieilli. Cheval hongre d'origine anglaise qui va l'amble. Je lui achèterai son guilledin alezan, s'il veut le vendre. Je lui en donnerai jusqu'à six cents francs (Mérimée, Jacquerie,1828, p. 129).REM. Guilledine, subst. fém.[Chez France, par croisement avec guilledou] Vieux galant qui cours la guilledine au clair de lune (A. France, Rôtisserie,1893, p. 351).Un ivrogne et un débauché à qui je donne tous les jours du bon vin (...) et qui s'en va au cabaret lutiner des guilledines (A. France, Rôtisserie,1893p. 17ibid., p. 17). Prononc. et Orth. : [gijdε
̃]. Dernière transcr. ds DG. Admis ds Ac. 1694 puis 1762. Var. guildin, guiledin ds Nouv. Lar. ill.-Lar. encyclop. Étymol. et Hist. 1534 (Rabelais, Gargantua, éd. R. Calder et M. A. Screech, XI, 49, p. 85). Empr. à l'angl.gelding « eunuque, animal châtré » d'où plus spéc. « cheval hongre ». Bbg. Quem. DDL t. 18. |