| GRYLLE1, subst. fém. ART ANTIQUE. Monstre; p. ext. figure grotesque fréquemment représentée en glyptique; p. méton. pierre gravée de figures grotesques. Il doit savoir (...) qu'on entend (...) par grylles, les figures grotesques, les caricatures (Ch. Blanc, Gramm. arts dessin,1876, p. 463).Angoisses paniques, qui caractérisent un « Moyen-âge fantastique », qui croit encore aux grylles (E. Delaruelle, La Piété pop. au M.-Â., Turin, Bottega d'Erasmo, 1975, p. 404).Prononc. : [gʀil]. Étymol. et Hist. 1. Av. 1614 « pierres gravées dont le sujet est grotesque » (J. Macarius, Traité des gemmes antiques ds Quem. DDL t. 1), attest. isolée; repris par Land. 1834, s.v. chimère; 2. 1901 peint. (Nouv. Lar. ill.). Empr. au gr.
γ
ρ
υ
́
λ
λ
ο
ς « caricature »; « danse grotesque ou inconvenante » d'étymol. inconnue; empr. par Pline (nat. 35, 114 ds TLL s.v., 2340, 70) au sens de « caricature ». |