| GROENLANDAIS, -AISE, adj. et subst. Du Groenland. A. − [En parlant d'une pers. ou d'un animal] 1. (Celui, celle) qui est né(e) dans ce pays, qui y habite. Ils se nourrissent d'huile de baleine avec le Groënlandois (Chateaubr., Génie, t. 2, 1803, p. 404).Le sauvage groenlandais (Laclos, Éduc. femmes,1803, p. 468). 2. [En parlant d'un animal] Qui est originaire de ce pays ou des mers qui l'entourent, qui y vit. V. anarnak ex. B. − [En parlant d'un inanimé] 1. (Ce) qui est propre à ce pays, à ses habitants. L'île groenlandaise (Lapparent, Abr. géol.,1886, p. 390). − Spéc., subst. masc. sing. Langue des Groenlandais. V. agglutiner ex. 4. ♦ Parler (le) groenlandais. Tout à l'heure, elle ne nous comprendra pas plus que si nous parlions groënlandais (Giono, Roi sans divertiss.,1947, p. 205). 2. Qui présente certaines caractéristiques (princ. le froid) propres à ce pays, à ses habitants. Rentré dans sa chambre où régnait une température groënlandaise, Albéric s'introduisit en toute hâte entre ses draps glacés (Coppée, Vrais riches,1891, p. 140). Prononc. et Orth. : [gʀ
ɔ
εnlɑ
̃dε], fém. [-ε:z]. Les dict. du xxes. ne donnent pas le tréma (Rob., Lar. 20e-Lar. Lang. fr.). La majorité de ceux du xixes. non plus (Guérin 1892, Lar. 19eet Nouv. Lar. ill.). Mais il est noté ds Raymond 1832 et Besch. 1845. On le rencontre dans la docum., supra. Étymol. et Hist. 1721 groënlandois, -oise (Trév.). Du nom géogr. Groenland (danois grønland « terre verte »), île danoise située en bordure de l'océan Arctique; suff. -ais*. Fréq. abs. littér. : 17. |