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GRIVELER, verbe intrans.
Vx et fam. Réaliser des profits illicites; consommer sans être en mesure de payer. De l'autre côté du mur de la salle à manger, se trouvaient de pauvres détenus, sur la portion de viande desquels on avait peut-être grivelé pour acheter tout ce luxe de mauvais goût dont on voulait l'étourdir (Stendhal, Rouge et Noir,1830, p. 139).
Rem. Ac. atteste l'emploi trans. Il n'a recherché cet emploi que dans l'espérance d'y trouver quelque chose à griveler.
REM. 1.
Grivelage, subst. masc.,rare. Action de griveler; résultat de cette action. Tous les petits profits (...) sur le change, sur l'escompte, sur l'intérêt de quelques sommes fictives, et autres grivelages de cette espèce, sont de bien faibles gains (Destutt de Tr., Comment. sur Espr. des lois,1807, p. 375).
2.
Griveleur, -euse, subst.,rare. Celui ou celle qui commet une grivèlerie. Je fus cambrioleur, (...) griveleur (Queneau, Enf. du limon,1938, p. 32).
Prononc. et Orth. : [gʀivle], (il) grivèle [gʀivεl]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1620 « faire des profits illicites » (Chron. bordel. ds Delb. Rec. ds DG); ,,vx`` dep. Raymond 1832; 2. 1901 « consommer sans avoir de quoi payer » (Nouv. Lar. ill.). Dér. de grive*; suff. -eler (-er*), la grive étant connue pour l'avidité avec laquelle elle ramasse sa nourriture et les pillages qu'elle commet (en partic. dans les vignes).