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GRISER1, verbe
A. − Emploi trans. Rendre gris, donner une teinte grise à. L'addition du noir, ce qui grise ou rabat la couleur (Manuel du fabricant de couleurs,1884, t. 1, p. 29).Le halo de buée qui grisait la vitre (Simonin, Touchez pas au grisbi,1953, p. 228) :
Le fond bleu étant plus frais que celui de l'ornement, il arrive qu'il orange le bleu des fleurs, c'est-à-dire qu'il les grise de la manière la plus désagréable. Chevreul, Contraste simult. coul.,1839, p. 306.
TYPOGR. Couvrir une surface (gravure, épreuve, imprimé) de grisé. Emploi abs. Les travaux de gravure à l'eau-forte sont exécutés à l'aide d'une machine à griser (Chelet, Lithogr.,1933, p. 78).
B. − Emploi intrans., vx, TECHNOL. (teinture). [En parlant des bleus qui ont tendance à pâlir] . Devenir gris. Ce bleu grisera. (Ds Ac. Compl. 1842, Besch. 1845; v. aussi DG, Littré).
REM.
Grisé, -ée, part. passé en emploi adj.a) Serr. Pièce grisée. ,,Pièce de serrure ou autre qui n'a subi qu'un seul limage grossier`` (Nouv. Lar. ill.; v. aussi Lar. 20e-Lar. Lang. fr., Littré, Quillet 1965, Guérin 1892). b) Typogr. Le fond grisé est employé en vue de prévenir les altérations frauduleuses (E. Leclerc, Nouv. manuel typogr.,1932, p. 35).
Prononc. : [gʀize], (il) grise [gʀi:z]. Étymol. et Hist. a) 1538 « grisonner » (Est.); b) 1609 « donner une teinte grise à » (Crespin); c) 1671 « devenir gris » (Instr. gén. pour les teintures de laine, 18 mars 1671, art. 13 ds Littré); d) 1922 typogr. grisé subst. masc. (Lar. univ.). Dér. de gris1*; dés. -er.