| GRISÉ, subst. masc. A. − B.-A. Teinte grise donnée à un tableau, une gravure, un plan, une carte, à certaines parties d'un dessin. Obtenir un bon grisé (Lar. Lang. fr.). Pour les travaux soignés on superpose deux grisés, l'un en biais, l'autre horizontal; ce dernier procédé donne un fini d'une douceur admirable (Chelet, Lithogr.,1933, p. 8). B. − TYPOGR. Teinte grise obtenue par des pointillés ou des hachures régulièrement espacées dans certaines impressions (factures, bordereaux, etc.) sur une planche ou un cliché. Le grisé d'un reçu. − P. métaph. Les arbres du jardin balançaient un faible grisé visible à travers la transparence des persiennes (Malègue, Augustin, t. 2, 1933, p. 21). Prononc. : [gʀize]. Étymol. et Hist. V. griser1. Fréq. abs. littér. : 296. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 64, b) 619; xxes. : a) 911, b) 323. |