| GRABATAIRE, adj. et subst. (Celui, celle) qui est malade et qui garde le lit. Il est devenu grabataire (Ac. 1798-1878) : ... la plupart de mes chroniques datées de 1897 furent écrites par moi d'une main fiévreuse, un coude dans l'oreiller, et en gardant la pose inconfortable d'un grabataire garrotté de bandages comme une momie de l'antique Égypte.
Coppée, Bonne souffr.,1898, p. 6. − En partic. Vieillard grabataire. Vieillard malade qui ne peut plus quitter son lit. Ne va à l'hospice que le vieillard absolument grabataire (Barrès, Cahiers, t. 9, 1911, p. 179). − HIST. ECCL. emploi subst. Celui, celle qui différait jusqu'à la mort à recevoir le baptême. La secte des grabataires (Ac. 1835, 1878; cf. aussi Littré). Prononc. et Orth. : [gʀabatε:ʀ]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. Av. 1720 (ds Fr. mod. t. 25, p. 56). Dér. de grabat*; suff. -aire*. Fréq. abs. littér. : 13. |