| GOYAVE, subst. fém. Fruit du goyavier, de forme ronde ou oblongue, sucré, rafraîchisant et qui se mange cru ou cuit. On déterra au fond d'une armoire un énorme pot de gelée de goyaves (Sand, Elle et lui,1859, p. 92).L'air était chargé de senteurs de goyaves mûres (Loti, Mariage,1882, p. 256).Prononc. et Orth : [gɔja:v]. Ds Ac. 1835-1932. Var. gouyave ds Lar. 19eet Nouv. Lar. ill. Étymol. et Hist. 1. 1555 guayaba (J. Poleur, L'hist. nat. et gen. des Indes, Isles, et Terre Ferme de la Grand Mer Oceane [trad. de l'esp. de J. G. de Oviedo], fo119a ds König, p. 100); 2. 1601-03 gouiaue (S. Champlain, Brief discours, p. 27 ds Arv., p. 246); ca 1643 gouyave (D. Le Hirbec, Voyages aux Antilles, aux Pays-Bas et en Italie, p. 21, ibid., p. 252). Empr., par l'intermédiaire d'un « baragouin » comm., à l'arawak des Antillesguayaba; 1 a été introduit par l'intermédiaire d'un texte esp. (cf. 1526, Oviedo ds Fried.). V. Arv., pp. 244-253 et FEW t. 20, p. 67a. Fréq. abs. littér. : 15. Bbg. Boulan 1934, p. 74. |