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GOUVERNEMENT, subst. masc.
A. − Vieilli. Action de gouverner (quelque chose).
1. Action d'administrer (quelque chose). L'aînée, déjà compagne de ma mère et associée au gouvernement de la maison (Michelet, Oiseau,1856, p. xxvi).Votre vieux pasteur peut encore vous donner quelques leçons de prudence, avant de livrer, par sa mort, à votre jeune énergie, le gouvernement du diocèse (A. France, Orme,1897, p. 7) :
1. Cependant elle jouit avec un si tranquille orgueil de son autorité domestique, que je ne me sens pas le courage de tenter un coup d'État contre le gouvernement de mes armoires. − Ma cravate, Thérèse! M'entendez-vous? Ma cravate! (...) − (...) Votre cravate n'est pas perdue. Rien ne se perd ici, car j'ai soin de tout. A. France, Bonnard,1881, p. 424.
Avoir quelque chose en son gouvernement. ,,Être chargé d'en avoir soin`` (Ac. 1798-1932); ,,en être responsable`` (Ac. 1932).
2. Action de prendre soin (d'animaux). Elle n'oublia ni ses chèvres ni ses poules, que Thérence se réjouissait d'avoir à soigner, elle qui ne connaissait pas le gouvernement des bêtes (Sand, Maîtres sonneurs,1853, p. 333).
3. Action de diriger, de mener, de conduire (quelque chose). Le sire de Montaigu fut (...) rappelé au gouvernement des finances du roi, de la reine et du duc d'Orléans (Barante, Hist. ducs Bourg., t. 2, 1821-24, p. 240).Petrus Martel (...) avait pris le gouvernement du Casino d'Enval (Maupass., Mt-Oriol,1887, p. 22) :
2. Le régime municipal changea de caractère; et au lieu d'être un gouvernement politique, un régime de souveraineté, il devint un mode d'administration. C'est la grande révolution qui s'est consommée sous l'empire romain. Le régime municipal, devenu un mode d'administration, fut réduit au gouvernement des affaires locales, des intérêts civils de la cité. Guizot, Hist. civilisation, Leçon 7, 1828, p. 36.
B. − Action de gouverner (un ou des hommes, une collectivité). On a osé dire que la liberté de l'homme était un obstacle à tout gouvernement, à celui de Dieu et à celui des hommes (Cousin, Philos. écoss.,1857, p. 451).
1. Action de diriger la conduite (de quelqu'un).
a) [L'agent est une pers.] Il paraît que les difficultés sont telles pour ôter à un père le gouvernement de ses enfants, que j'ai dû me résigner à demeurer seule à vingt-deux ans (Balzac, Interd.,1836, p. 156).J'étais (...) tout à fait bien avec les petites filles de mon âge (...) elles m'apparaissaient comme des créatures faibles et jolies, soumises, pour le gouvernement de leur petite personne, à des règles qu'elles acceptaient (Renan, Souv. enf.,1883, p. 114).V. aussi gouverner ex. 10 :
3. Je me demande ce que vous avez dans les veines aujourd'hui, vous autres jeunes prêtres! De mon temps, on formait des hommes d'Église (...) oui, des hommes d'Église, prenez le mot comme vous voudrez, des chefs de paroisse, des maîtres, quoi, des hommes de gouvernement. Bernanos, Journal curé camp.,1936, p. 1037.
P. méton. et fam. La personne qui exerce ce gouvernement. Mon directeur fut M. Fautras. Je le vois encore d'ici. C'était un grand gouvernement (Péguy, Argent,1913, p. 1100).
b) Action de Dieu sur le monde. Les Mexicains, les Virginiens supposaient aussi que le dieu suprême avait abandonné le gouvernement du monde à une classe de dieux subalternes (Dupuis, Orig. cultes,1796, p. 68) :
4. Le gouvernement divin ne consiste pas plus pour lui [saint Augustin] que pour saint Thomas à se substituer aux choses, à agir pour elles et à produire pour elles. Tout au contraire, puisque l'être des choses n'est pas l'être de Dieu, Dieu gouverne toujours les choses de telle manière que ce soient bien elles qui accomplissent leurs propres opérations. Gilson, Espr. philos. médiév.,1931, p. 135.
c) [Agent abstr.] La nature montre dans son gouvernement une absolue indifférence au bien et au mal (Renan, Dialog. philos.,1876, p. 19).La littérature, c'est le gouvernement du genre humain par l'esprit humain (Hugo, Actes et par., 4, 1885, p. 92) :
5. ... la philosophie positive, jusqu'ici trop étroite, trop spéciale et trop timide, pour s'emparer enfin du gouvernement spirituel de l'humanité. Comte, Philos. posit., t. 4, 1839-42, p. 7.
2. [En parlant d'une pers.] Action d'exercer une influence sur quelqu'un.
a) Action de gouverner quelqu'un, d'avoir du crédit auprès de lui, de l'influence sur son comportement. M. de Férias sentit que le gouvernement d'une intelligence si active [celle de Sibylle] ne pouvait être abandonné plus longtemps aux faibles mains (...) de l'abbé Renaud (Feuillet, Sibylle,1863, p. 40) :
6. ... stimulée par moi qui vis dans cette lutte un moyen de lui apprendre à exercer sa domination sur son mari, la comtesse s'enhardit à la résistance; elle sut opposer un front calme à la démence et aux cris; elle s'habitua, le prenant pour ce qu'il était, pour un enfant, à entendre ses épithètes injurieuses. J'eus le bonheur de lui voir saisir enfin le gouvernement de cet esprit maladif. Le comte criait, mais il obéissait... Balzac, Lys,1836, p. 218.
En partic. Direction (spirituelle et morale) exercée sur les âmes, sur les consciences. Lorsque la déclaration [du clergé de France] parut, on sentit universellement, excepté en France, qu'elle renversoit toutes les bases du gouvernement spirituel et de la puissance divine de l'Église (Lamennais, Religion,1826, p. 131).En septembre 1644, il reçut des mains de M. Singlin, pour aide et coopérateur dans son gouvernement spirituel, un saint et savant chanoine (Sainte-Beuve, Port-Royal, t. 2, 1842, p. 237) :
7. En même temps, il [Bérulle] se lie étroitement avec les insignes visiteurs de la maison : (...) avec les sorbonistes Duval et Gallemant, ses futurs associés dans le gouvernement des carmélites... Bremond, Hist. sent. relig., t. 3, 1921, p. 14.
b) [Vis-à-vis de soi-même]
Action de se diriger (dans la vie). Et la science du gouvernement de votre vie, qu'en dirons-nous? Saurez-vous profiter de l'amabilité de Madier de Penot, sans donner de jalousie à votre mari? (Stendhal, Corresp.,1808, p. 326) :
8. Après la mort de ma mère, mon père, sans beaucoup de gouvernement, se trouva bien embarrassé de mener, comme on dit, sa barque. Montesquiou, Mém., t. 1, 1921, p. 220.
Maîtrise (de soi, de ses passions). Le vin prive l'homme du gouvernement de soi-même, et l'opium rend ce gouvernement plus souple et plus calme (Baudel., Paradis artif.,1860, p. 411).L'absence de gouvernement intérieur favorise en nous l'automate (L. Daudet, Hérédo,1916, p. 120) :
9. La vie y est plus difficile [en Hollande] (...) et, partant, l'homme, habitué (...) au gouvernement méthodique de lui-même, a plus de peine à comprendre le beau rêve de la vie sensuelle... Taine, Philos. art, t. 2, 1865, p. 60.
3. Direction des affaires publiques; exercice du pouvoir politique. [Le] jeune duc de Bretagne, qui depuis un an était venu prendre le gouvernement de son État (Barante, Hist. ducs Bourg., t. 2, 1821-24, p. 352).Le système concentrationnaire russe a réalisé, en effet, le passage dialectique du gouvernement des personnes à l'administration des choses, mais en confondant la personne et la chose (Camus, Homme rév.,1951, p. 294) :
10. Dans le moyen âge et tant que la féodalité conserva son empire, tous ceux qui tenaient des terres du seigneur (...) étaient constamment associés à celui-ci pour le gouvernement de la seigneurie; c'était même la principale condition de leurs tenures. Tocqueville, Anc. Rég. et Révol.,1856, p. 162.
a) [Sans compl.] Le duc d'Orléans étant trop jeune d'âge et surtout de conduite, le gouvernement serait confié aux oncles du roi et particulièrement au duc de Bourgogne (Barante, Hist. ducs Bourg., t. 2, 1821-24p. 73).La science du gouvernement appartient de droit à l'une des sections de l'Académie des sciences (Proudhon, Propriété,1840, p. 340) :
11. l'étranger. − Pour moi j'ai toujours vécu seul et ne sais ce que c'est qu'une assemblée. Nous opinons à Crotone que le gouvernement appartient aux meilleurs et que l'affaire du peuple est d'obéir. Claudel, Rempart Ath.,1927, p. 1131.
b) Le fait de gouverner. Dans les trois années qu'il passa en Afrique il fit preuve des qualités les plus sérieuses, et signala son gouvernement par des actes d'énergie, de sagesse et de bonté (A. France, Vie littér., t. 2, 1892, p. 158) :
12. Les barons d'Antioche, sentant que le gouvernement de cette femme serait la ruine de la principauté, firent appel à son beau-frère, le roi Foulque. Grousset, Croisades,1939, p. 140.
c) Manière, mode de gouverner. Gouvernement démocratique, monarchique, impérial. La faiblesse spécifique du gouvernement républicain (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p. 248) :
13. ... contrairement au principe du gouvernement représentatif, qui veut qu'un seul député exprime la volonté de plusieurs hommes, il était représenté, lui seul, par une trentaine de députés. About, Roi mont.,1857, p. 28.
C. − Ensemble des personnes qui gouvernent :
14. ... si l'on considère le niveau auquel s'exercent les tâches, on distinguera le Gouvernement, ensemble d'organes supérieurs participant à l'autorité politique et l'Administration, ensemble d'organes subordonnés. Si l'on considère au contraire la nature du pouvoir, on confondra le Gouvernement et l'Administration, celui-là étant la tête et celle-là le bras du pouvoir exécutif, et les deux ne formant en réalité qu'un seul corps, dont l'action est subordonnée à la loi. Vedel, Dr. constit.,1949, p. 505.
1. Fonction suprême de direction des affaires publiques et d'orientation générale de la politique d'un pays; ceux qui l'exercent. Les événements de France avaient été accueillis avec flegme par les gouvernements européens (Bainville, Hist. Fr.,1924, p. 56) :
15. Les limites du droit international du travail sont celles de tout droit international. À défaut d'État universel, celui-ci ne peut reposer que sur l'adhésion des États souverains. Les décisions du gouvernement sont donc soumises, non à une sanction juridique, mais à une pression morale... Reynaud, Syndic. Fr.,1963, p. 269.
2. P. ext. Ensemble des organes d'exécution, d'administration d'un pays; administration de l'État. La translation et le traitement ont lieu aux frais du gouvernement (Hugo, Corresp.,1823, p. 370).Bien qu'il fût employé du gouvernement et de ce fait exempt du service militaire pendant la période obsidionale, il s'était laissé inscrire au bataillon de son quartier (Verlaine, Œuvres compl., t. 4, L. Leclercq, 1886, p. 129) :
16. La gratification de dix piastres par tête (52 liv. 10 s.) que le gouvernement accorde, excite l'émulation des pâtres et des chasseurs, qui ont presqu'entièrement purgé de ces animaux carnassiers, les montagnes de Tugeloo. Crèvecœur, Voyage, t. 2, 1801, p. 263.
3. En partic. [En régime de séparation des pouvoirs] Le pouvoir exécutif :
17. Elle adopta, le 21 juin 1795, la Constitution connue sous le titre de Constitution de l'an III. Le gouvernement était confié à cinq personnes, sous le nom de Directoire, la législature à deux conseils, dits des Cinq Cents et des Anciens. Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 3, 1823, p. 332.
[En régime parlementaire] Ensemble des ministres responsables devant le Parlement. Faire partie du gouvernement; membre, chef du gouvernement. Je résumerai mes relations avec le gouvernement et le Parlement pendant cette année 1915 (Joffre, Mém., t. 2, 1931, p. 87).
4. Régime politique gouvernant ou ayant gouverné un pays, un État. L'atroce gouvernement du comité de salut public (Staël, Consid. Révol. fr., t. 1, 1817, p. 449) :
18. Il était membre du gouvernement sudiste et sa tête fut mise à prix en 1865 par le gouvernement du Nord, ce qui n'empêche pas qu'il mourut membre du Congrès. Green, Journal,1934, p. 183.
D. − Charge de gouverneur.
1. HIST. Charge de gouverneur d'une province, d'une ville, d'une place forte, d'une maison royale. Son père, ruiné par la Révolution, avait retrouvé sa charge au retour des Bourbons, le gouvernement d'un château royal (Balzac, Secrets Cadignan,1839, p. 341).Il [Philippe II] la dédommagea [la princesse d'Eboli] par quelques titres et gouvernements de provinces (Lorrain, Phocas,1901, p. 140).V. fleurdelysé ex. 1 :
19. vasconcellos. − (...) On lui avait d'abord offert le gouvernement du Milanais; et depuis, le commandement général des forces de mer : comment a-t-il répondu à ces nouvelles marques d'honneur? Lemercier, Pinto,1800, II, 7, p. 59.
Palais du gouvernement :
20. La Carrière [de Nancy] ne fut sensiblement modifiée ni dans son plan ni dans son élévation, mais les hôtels furent habillés au goût du jour (...). À l'extrémité septentrionale, les deux courbes d'une gracieuse colonnade forment « l'hémicycle » et se raccordent au palais dit de l'intendance ou du gouvernement, construit de 1751 à 1753 pour le représentant du roi de France. R. Taveneaux, Nancy, Colmar-Ingersheim, éd. S.A.E.P., 1971, p. 64.
P. méton. Ville, pays administré par un gouverneur; spéc., en France, circonscription administrative sous l'Ancien Régime, à la tête de laquelle se trouvait un gouverneur. Je sais que le roi de Navarre et le duc d'Anjou ont fui la cour et se sont retirés, l'un dans son royaume, l'autre dans son gouvernement (Dumas père, Henri III,1829, I, 1, p. 121) :
21. Il y avait dans les gouvernements ecclésiastiques et dans les villes impériales une sorte de stupeur qui s'opposait à tout progrès de l'esprit humain. La bigoterie y était extrême. Les princes protestants qui ont acquis ces nouveaux États ne sont guère plus éclairés que les prélats catholiques. Constant, Journaux,1804, p. 71.
2. [De nos jours] Le gouvernement militaire de Paris (Ac. 1932). P. méton. Circonscription territoriale correspondante. L'empereur a décidé que la France allait être divisée en gouvernements militaires, et nous allons avoir Canrobert à Nancy (Gyp, Souv. pte fille,1927, p. 80).V. arabe ex. 12.
Gouvernement général. Charge de gouverneur général. Ce roman se déroule en Oubangui-Chari, l'une des quatre colonies relevant du Gouvernement Général de l'Afrique Équatoriale Française (Maran, Batouala,1921, p. 15).
3. P. méton. Palais, hôtel du gouverneur. Les directeurs célibataires (...) sont logés au Gouvernement, et mangent à la table de Tartarin (A. Daudet, Port-Tarascon,1890, p. 146) :
22. − Eh bien? Sibylle, tu vas venir en te promenant cueillir des fleurs dans le parc du Gouvernement... Gyp, Souv. pte fille,1927p. 110.
REM. 1.
Gouvernementabilité, subst. fém.Système de gouvernement. [Le comte de Fontaine :] Songe donc que la pairie est un ressort trop nouveau dans notre gouvernementabilité, comme disait le feu roi [Louis XVIII], pour que les pairs puissent posséder de grandes fortunes (Balzac, Bal Sceaux,1830, p. 100; v. aussi Id., Œuvres div., t. 2, 1830, p. 67).
2.
Gouvernementomane, subst.,hapax. Celui qui a la manie de gouverner, du gouvernement. V. caste ex. 2.
Prononc. et Orth. : [guvε ʀnəmɑ ̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. A. 1. Fin xiies. governement « action ou manière de diriger quelque chose (ou quelqu'un) » (Sermons St Bernard, éd. W. Foerster, p. 58, 33); 2. ca 1265 « action d'exercer le pouvoir politique sur un groupe social » (Brunet Latin, Trésor, éd. F. J. Carmody, II, 3, 1); 3. 1462 gouvernement « circonscription administrative régie par un gouverneur » (Ordonnance des rois de France, t. 15, p. 609); 1461-66 « charge de gouverneur » (Jean de Bueil, Jouvencel, I, 47 ds Bartzsch, p. 44). B. [1463 « règlements, institutions » (Acte ds Dom P. Hyacinthe Morice, Mém. pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne, III, 38 ds Bartzsch, p. 76)]; 1588 « structure politique selon laquelle est régi un État » (Montaigne, Essais, éd. A. Thibaudet, III, IX, p. 1071). C. 1. 1748 « pouvoir qui assume la direction de l'État » (Montesquieu, Esprit des lois, livre 1, chap. 3); 2. 1762 « pouvoir exécutif suprême » (Rousseau, Contrat social, livre 3, chap. 1); 3. 1887 « partie du pouvoir exécutif, responsable devant le parlement » (Zola, Terre, p. 63). Dér. de gouverner*; suff. -(e)ment1*; cf. lat. médiév. gubernamen sans indication de sens (xies. ds Latham). Fréq. abs. littér. : 12 045. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 24 991, b) 13 527; xxes. : a) 10 962, b) 16 060.
DÉR.
Gouvernementiste, subst. masc.,vieilli. Partisan du gouvernement en place. Et notre homme à présent, toujours soumis au Ciel, Est gouvernementiste et ministériel (Pommier, Colères,1844, p. 104).[guvε ʀnəmɑ ̃tist]; ds Littré : gou-vèr-ne-man-ti-st'. 1reattest. 1796 (Franc libre du directoire secret, 17 floréal an IV-6 mai, in Buonarotti, La Conspiration pour l'égalité, dite de Babeuf, II, 186 ds Quem. DDL t. 11); de gouvernement, suff. -iste*.
BBG. Bellet (R.). Formation et développement du vocab. chez Vallès journaliste (1848-1871). Cah. Lexicol. 1969, no15, pp. 5-20. - Dub. Pol. 1962, pp. 312-313. - Launay (M.). Le Vocab. pol. de Jean-Jacques Rousseau. Genève-Paris, 1977, pp. 111-112. - Quem. DDL t. 11. - Rabotin (M.). Le Vocab. pol. et socio-ethnique à Montréal de 1829 à 1842. Montréal-Paris-Bruxelles, 1975, pp. 51-52. - Vardar (B.). Struct. fondamentale du vocab. soc. et pol. en France, de 1815 à 1830. Istanbul, 1973, pp. 243-244.