| GOUACHER, verbe trans. ,,Peindre à la gouache`` (Adeline, Lex. termes art, 1884), rehausser à la gouache. Gouacher un dessin. Erlon, mon peintre ordinaire, pour me gouacher des demi-nus titillants (Péladan, Vice supr.,1884, p. 166).− P. anal. Colorer. Les lys, les fleurs royales, les fleurs pures, élancent, sereins et augustes, leurs tiges droites des pieds de bronze, et leurs calices d'argent, pistillés d'or gouachent la tenture de pourpre, de tons chastes et nobles (Péladan, Vice supr.,1884p. 3). ♦ Emploi pronom. Se gouacher de. Se colorer de. Tout se vernisse, les toits de chaume se gouachent de vert véronèse (La Varende, Normandie en fl.,1950, p. 233). REM. Gouacheur, subst. masc.Artiste qui peint à la gouache. Un des gouacheurs [Moreau l'aîné] les plus habiles, les plus légers, les plus pimpants, et le paysagiste qui, pour moi, a seul rendu la gaieté et le riant de la campagne parisienne (E. de Goncourt, Mais. artiste, t. 1, 1881, p. 121). Prononc. : [gwaʃe]. Étymol. et Hist. 1847 « peindre à la gouache » (Delacroix, Journal, 6 oct. ds Rob.). Dér. de gouache*; dés. -er. |