| GLYPTOTHÈQUE, subst. fém. B.-A. Collection de pierres gravées (et p. ext. de sculptures); musée où sont conservées de telles collections. J'ai vu, à Munich, pinacothèque et glyptothèque! Glorieux! (Villiers de L'I.-A., Corresp.,1870, p. 156).M. de Norpois (...) gardait une immobilité de visage aussi absolue que si vous aviez parlé devant quelque buste antique − et sourd − dans une glyptothèque (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 453).Très frappé par la collection étrusque de la Glyptothèque. Belles statues funéraires (Green, Journal,1938, p. 139).Prononc. : [gliptɔtεk]. Étymol. et Hist. 1834 (Boiste). Composé de glypto- (v. glyptodon), élém. formant -thèque* sur le modèle de bibliothèque*. Prob. en all. dès 1816, date de construction d'une glyptothèque par l'architecte L. von Klenze (v. Brockhaus Enzykl., s.v. Klenze). |