| * Dans l'article "GLUC(O)-, GLYC(O)-,(GLUC-, GLUCO-, GLYC-, GLYCO-), élém. formant" GLUC(O)-, GLYC(O)-,(GLUC-, GLUCO-, GLYC-, GLYCO-) élém. formant Élém. formant tiré du gr. γ
λ
υ
κ
υ
́
ς « doux, sucré », toujours vivant sous la forme glyc(o)-, servant à construire des mots sc. (essentiellement de biochimie) dont le signifié a un rapport avec le sucre et en partic. avec le glucose. I. − [Forme gluc(o)-] A. − [Sert à former des subst. masc.; le 2eélém. est un suff. ou un élém. formant tiré du gr.] . V. glucide (ou, vieilli, glycide), glucose (ou, vieilli, glycose) et aussi : glucomètre (ou, vieilli, glycomètre). « Aréomètre pour moût de raisin » (Duval 1959). Synon. pèse-moût B. − [Sert à former des adj. pouvant avoir un emploi subst. masc.] 1. [Le 2eélém. est un élém. formant tiré du gr.] :
glucophore. (Groupement) glucophore. « (Groupement chimique) qui serait l'élément responsable de la saveur sucrée d'une substance » (Méd. Biol. t. 2 1971); (cf. Lebeau, Courtois, Pharm. chim., t. 2 1929, p. 433) 2. [Le 2eélém. est un adj. fr.] . V. glucocorticoïde (cf. rem. sous corticoïde) II. − [Forme glyc(o)-] A. − [Sert à former des subst.] 1. [Le 2eélém. est un élém. formant tiré du gr.] V. glycémie, glycogène, glycogénèse, glycogénie, glycolyse et aussi : glycopexie (π
η
̃
ξ
ι
ς « action d'emboîter, d'ajuster »), subst. fém.« Fixation et mise en réserve du glucose sous forme de glycogène dans les tissus, en particulier dans le foie et dans les muscles » (Méd. Biol. t. 2 1971). La diminution du phénomène d'arrêt vis-à-vis des alcaloïdes par tous les procédés expérimentaux qui diminuent la glycopexie, par le jeûne en particulier (Ce que la Fr. a apporté à la méd.,1946, p. 228) glycorachie (ρ
̔
α
́
χ
ι
ς « épine dorsale »), subst. fém.« Présence physiologique de glucose dans le liquide céphalo-rachidien » (Méd. Biol. t. 2 1971) glycuronurie (ο
υ
̃
ρ
ο
ν « urine » + -urie), subst. fém.« Présence d'acide glycuronique dans l'urine » (Méd. Biol. t. 2 1971); p. ext., « taux d'acide glycuronique dans l'urine ». Mesurer la glycuronurie provoquée par l'absorption de 0 gr. 50 de camphre (Ce que la Fr. a apporté à la méd.,1946, p. 229).Les études sur les tests d'insuffisance hépatique, en particulier celles (...) sur la glycuronurie urinaire poursuivies avec le professeur Henri Roger (Ce que la Fr. a apporté à la méd.,1946p. 235) 2. [Le 2eélém. est un subst. fr.] :
glycocolle , subst. masc.« Corps cristallisable, blanc, doué d'une saveur sucrée, qu'on obtient en faisant agir l'acide sulfurique sur la gélatine » (Littré). Synon. acide amino-acétique (cf. amino-).On a pu établir que (...) les acides aminés inférieurs, tels que le glycocolle, pouvaient servir de source d'azote pour la plante (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 1, 1931, p. 349).La thérapeutique de cette affection [la myopathie] est encore actuellement peu efficace : elle se limite à la prescription de glycocolle, de vitamine E, et de certains extraits glandulaires (Quillet Méd.1965, p. 372) glycoprotéide (plus rarement glucoprotéide) , subst. masc.,glycoprotéine (plus rarement glucoprotéine) , subst. fém.« Hétéroprotéide formé de protéides et de glucides » (Méd. Biol. t. 2 1971; (cf. Roger ds Nouv. Traité Méd., fasc. 2, 1928, p. 449, Le Gendre, ibid., fasc. 7, 1924, p. 367 et Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 648) glycorégulation , subst. fém.« Régulation du métabolisme des glucides » (Méd. Biol. t. 2 1971). L'opinion de Gentil consiste (...) à attribuer l'hyperglycémie à des troubles de la glycorégulation sanguine (Roussy dsNouv. Traité Méd., fasc. 5, 2, 1929, p. 448) B. − [Sert à former des adj.] 1. [Le 2eélém. est un élém. formant tiré du gr.] :
glycuronique (ο
υ
̃
ρ
ο
ν « urine » + -ique). Acide glycuronique. « Acide de saveur douce, existant à l'état d'ester dans l'urine des chiens auxquels on a fait absorber du camphre, du chloral, du phénol, etc. » (Lar. encyclop.). L'acide glycuronique, dérivé conjugué du glucose (...) paraît formé par le foie pour faciliter l'élimination de substances toxiques à l'état de combinaisons (Le Gendre dsNouv. Traité Méd., fasc. 7, 1924, p. 281).Une oxydation énergique [du glucose] (...) conduit à l'acide saccharique (...) en passant (...) par l'acide glycuronique (Lebeau, Courtois, Pharm. chim., t. 1, 1929, p. 793) 2. [Le 2eélém. est un adj. fr.] . V. glucogénétique et aussi : glycocholique. Acide glycocholique. « Un des acides de la bile » (Quillet 1965; cf. Lebeau, Courtois, op. cit., t. 2, p. 546) glycoformateur, trice. « Qui peut conduire (...) à la biosynthèse de glucose et de glycogène » (Méd. Biol. t. 2 1971). Excitation du centre glycoformateur (May dsNouv. Traité Méd., fasc. 4, 1925, p. 45).Acides aminés glycoformateurs (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 618) glyco(-)régulateur, trice.(glyco régulateur, glyco-régulateur) « Qui régularise le métabolisme des glucides ». Hypothèse d'une action des sécrétions du pancréas sur l'appareil nerveux glycorégulateur (Le Gendre dsNouv. Traité Méd., fasc. 7, 1924, p. 446).Il n'est guère de glande vasculaire qui ne puisse être à la base d'altérations du mécanisme glyco-régulateur (Cl. BaudoindsNouv. Traité Méd., fasc. 8, 1925, p. 450). REM. 1. Glyci-, glycy-, var. dans glyciphage, glycyphage,subst. masc.« Genre d'arachnides, de l'ordre des acariens : Le glycyphage des prunes » (Lar. 19e). Je suis sûr (...) d'avoir trouvé, en visitant des galeries d'anatomie comparée, des glyciphages dans les cavités, entre les cartilages et sous les épiphyses des squelettes (Hugo, Rhin,1842, p. 161).Glyciphage domestique (...). Il se trouve dans les maisons, un peu partout (Coupin, Animaux de nos pays,1909, p. 388). 2. Glucagon (α
́
γ
ω
ν; part. prés. de α
́
γ
ε
ι
ν, l'hormone en question « amenant » le sucre ou le « produisant »)subst. masc.,nom de marque déposée.« Hormone hyperglycémiante de nature polypeptidique » (Méd. Biol. t. 2 1971). Kimbell a désigné sous le nom de « Glucagon » un produit des cellules x des îlots de Langerhans dont l'action est en quelque sorte inverse de celle de l'insuline (Bariéty, Coury, Hist. méd.,1963, p. 765).La thyroxine, la cortisone et le glucagon (...) sont hyperglycémiants (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 649). Prononc. et Orth. : [glyko-], [gli-] ou, désaccentué, [-kɔ-]. Quand le 2eélém. commence par une voyelle, la finale o de l'élém. préf. disparaît : glycuronique. L'orth. étymol. est glyco- prononcée normalement [glyko-], la lettre y représentant l'upsilon gr. Mais y est prononcé [i] en fr.; aussi 2 phénomènes se sont-ils produits, aboutissant à 2 var. : d'une part la prononc. a suivi la graph. et on prononce glyco- [gliko] (cf. Littré, DG, Lar. Lang. fr.); d'autre part la graph. s'est alignée sur la prononc. et on note [gly-] par glu-. Cette dernière forme est citée comme var. de gly- (cf. les mots du type glycose/glucose, glycoside/glucoside) ds tous les dict. gén. qui soulignent qu'elle est plus usitée que la forme étymol., même ds Littré qui la condamne néanmoins comme ,,une faute contre l'étymologie``. On peut raisonnablement proposer l'élimination de la graph. gly- qui, bien qu'elle reste fidèle à l'étymol., est bannie de l'usage. C'est le parti que prend Ac. 1932 en enregistrant uniquement glucose. La graph. y semble se maintenir mieux dans des termes très techn. du type de glycosurie (transcrit [gli-]). Mais si Littré, Nouv. Lar. ill., DG n'admettent que gly-, Lar. encyclop. et Lar. Lang. fr. donnent la var. glu- [gly-] d'après glucose. |