| GLISSOIR, subst. masc. A. − ,,Couloir pratiqué le long d'un versant montagneux, à travers une forêt, pour y faire glisser des troncs d'arbres`` (Fén. 1970). − P. anal. Que de fois aussi je m'y suis distrait [au Jardin de Paris] à me laisser glisser dans le sous-sol par le glissoir que l'on sait! (Léautaud, Pt ami,1903, p. 128). B. − ,,Petit coulant mobile où passe une chaîne`` (Lar. 19e; dict. xxes.). Prononc. : [gliswa:ʀ]. Homon. glissoire. Étymol. et Hist. 1. 1613 au fig. (J.-B. Chassignet, cf. A. Müller, Un Poète religieux du xvies., J.-B. Chassignet, 1951, p. 11, note 3); 2. 1636 « sentier frayé sur la glace où l'on s'amuse à glisser » (Monet); 3. 1820 « couloir ménagé sur le versant d'une montagne pour l'opération du glissage » (Dralet, Traité des forêts d'arbres résineux, p. 254 ds Littré; 4. 1872 « petit coulant mobile où passe une chaîne » (Lar. 19e). Dér. de glisser*; suff. -oir*. |