| GISQUETTE, subst. fém. Arg. Prostituée, fille en carte. C'est une gisquette de choix; elle a un micheton à deux cents tickets par marcottin [= par mois] (Simonin, Pt Simonin ill.,1957, p. 147).− Pop. Femme, fille. (Ds Rob. Suppl. 1970 et Lar. Lang. fr.). Prononc. : [ʒiskεt]. Étymol. et Hist. 1. 1925 arg. « fille publique » (ds Esn.); 1928 « maîtresse » (Lacassagne, Arg. « milieu », p. 102); 2. ca 1945 pop. « jeune fille; femme en général » (d'apr. Lar. Lang. fr.); cf. 1956 (P. Guth, Le naïf locataire, p. 93 ds Rob. Suppl.). Orig. inc.; peut-être du nom d'Henri Gisquet [1792-1866] préfet de police qui imposa une carte aux prostituées. |