| GINK(G)O, GINKYO,(GINKO, GINKGO) subst. masc. Arbre gymnosperme et phanérogame, originaire d'Extrême-Orient, de taille élevée et aux feuilles en éventail à nervures dichotomes. L'arbre aux Quarante écus, ou Ginko Biloba (Fargue, Piéton Paris,1939, p. 120).Les horticulteurs choisissent de préférence des pieds mâles, car les autres produisent d'énormes ovules jaunes et pulpeux, qui salissent les routes et dégagent en pourrissant une odeur désagréable (...). Le Ginkyo se singularise, au premier coup d'œil, par l'allure inhabituelle de ses feuilles en éventail; elles sont fendues en deux lobes, parfois davantage, d'où le nom de l'espèce : Ginkyo biloba (J.-M. Pelt, Évolution et sexualité des plantes, Genève, Roto-Sadaz, 1970, p. 70).Prononc. et Orth. : [ʒ
ε
̃ko]. Les dict. mod. écrivent ginkgo (cf. Rob., Lar. encyclop., Quillet 1965, Lar. Lang. fr., Lexis 1975). Des dict. plus anc. donnent aussi cette graph. (cf. Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Littré). Mais ds les dict. du xixes. on admet en outre plusieurs var. : gingko (cf. Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Littré, Guérin 1892); ginko (cf. Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., bien que du 20es., Quillet 1965 accueille cette var.); gingo (Besch. 1845). Deux var. sont présentes uniquement dans la docum. genkos (cf. Montesquiou, Mém., t. 2, 1921, p. 209) et ginkyo (J.-M. Pelt, loc. cit.). Au plur. des ginkgos. Étymol. et Hist. 1786 gingo (Encyclop. méthod., Bot., t. 2). Mot chinois, répertorié par Linné sous la graphie ginkgo (v. Encyclop. méthod., loc. cit.). Bbg. Arveiller (R). R. Ling. rom. 1973, t. 37, p. 495. - Quem. DDL t. 4, 10, 12. |