| GERMANOPHILE, adj. et subst. A. − (Celui, celle) qui aime l'Allemagne, les Allemands, qui leur est favorable. M. de Charlus enfin avait encore des raisons plus particulières d'être ce germanophile (Proust, Temps retr.,1922, p. 776). − [En parlant d'une collectivité] Le puissant parti catholique belge était germanophile (Joffre, Mém., t. 1, 1931, p. 215). B. − [En parlant d'un inanimé abstr.] Relatif à ce sentiment, qui le manifeste. L'attitude germanophile de cette minorité (Ambrière, Gdes vac.,1946, p. 41).V. aussi anglophile ex. 1. Prononc. : [ʒ
ε
ʀmanɔfil]. Étymol. et Hist. 1894 subst. (Sachs-Villatte, Französisch-deutsches Supplement-Lexikon (Berlin) ds Quem. DDL t. 4); 1911 adj. (Barrès, Cahiers, t. 8, p. 86). Composé de germano-* et de l'élém. formant -phile*. Fréq. abs. littér. : 16. DÉR. Germanophilie, subst. fém.Disposition favorable à l'égard de l'Allemagne, des Allemands. Réagir contre l'absurde germanophilie qui, depuis si longtemps égare l'opinion et corrompt le goût (Saint-Saëns, Germanophilie,1916, p. 11).− [ʒ
ε
ʀmanɔfili]. − 1reattest. id.; composé de germano- et de l'élém. formant -philie*. |