| GENETTE1, subst. fém. A. − Vx. Lance légère dont était armé le génétaire (cf. St-Riquier-Delp. 1975; ds Besch. 1845, Littré, Lar. 19e-Lar. encyclop., Guérin 1892 et Quillet 1965). B. − Mors dont la gourmette a la forme d'un grand anneau et qui était utilisé pour guider le genet; synon. mors arabe ou mors turc (d'apr. Cass.-Moir. 1979). C. − Loc. adv. Monter à la genette. Monter à cheval avec les étriers très courts, de sorte que l'éperon soit près du flanc du cheval (à la manière dont les génétaires montaient leurs chevaux). Les Turcs vont à cheval à la genette (Ac. 1798-1878). Prononc. et Orth. : [ʒ
ənεt]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. 1455-75 (chevaucher) a la genette « (chevaucher) avec les étriers courts, à la manière des cavaliers espagnols » (G. Chastellain, Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, III, 356); 2. 1611 genette « mors dont la gourmette a la forme d'un anneau » (Cotgr.). Empr. à l'esp.gineta, fém. tiré de ginete (genet*). Bbg. Höfler (M.). Zum französischen Wortschatz orientalischen Urprungs. Z. rom. Philol. 1967, t. 83, p. 54. - Kidman (J.). Les Empr. lexicol. du fr. à l'esp. des orig. jusqu'à la fin du 15es. Paris, 1969, pp. 103-109. - Reinh. 1963, p. 94. - Rupp. 1915, p. 65. |