| * Dans l'article "GE()LINE,(GELINE, GÉLINE), subst. fém." GÉLINE,(GELINE, GÉLINE) subst. fém. Vx. Poule. Pacha tout puissant et jaloux d'un vaste sérail de gélines qui (...) poussait un coquerico de rappel, une sonnerie précipitée qui prévenait les poules du danger (Pergaud, De Goupil,1910, p. 47).Un petit œuf de vot' géline (Claudel, J. d'Arc,1939, p. 1220).REM. 1. Géline, subst. fém.,homon. V. gelée. 2. Gélinier, subst. masc.,rare, vx ou région. Poulailler. Quel plaisir (...) d'entendre mon coq s'égosiller dans le gelinier (Bertrand, Gaspard,1841, p. 186). Prononc. et Orth. : [ʒ
əlin], [ʒelin]. Ac 1932 n'enregistre pas le mot. Sans accent aigu ds Ac. 1694-1740 et 1798-1878; avec accent, géline, ds Ac. 1762, Besch. 1845, Rob.; les 2 graph. ds Lar. Lang. fr. (qui écrit le dérivé gelinotte uniquement sans accent). La docum. (supra) fournit des attest. de la graph. avec accent. Étymol. et Hist. Ca 1140 « poule » (G. Gaimar, Est. des Engleis, éd. A. Bell, 129), employé aussi dep. le xiiies. comme terme de redevance féodale, v. DEAF col. 442, et Gdf. Du lat. vulg. galina (cf. viiies., Gl. de Cassel, éd. F. Diez, Anc. gloss. rom., trad. A. Bauer, p. 95, 88 : galina : hanin), class. gallina, dér. de gallus « coq ». Galina serait du point de vue phonét. la forme régulière (A. Thomas ds Romania t. 32, pp. 447-450; v. aussi Vään. § 111); v. au contraire l'essai de Meyer-Lübke ds Z. rom. Philol. t. 28, pp. 114-116, pour expliquer le passage de gallina à geline. Pour l'aire du mot dans les dial. où il n'a pas été évincé par poule*, v. FEW t. 4, p. 38b. Fréq. abs. littér. : 12. |