| GARINGAL, subst. masc. Plante d'origine orientale, dont la racine était considérée autrefois comme médicinale et aromatique. Du gingembre et du garingal, qui éclaircit la voix des chantres à l'église (Faral, Vie temps st Louis,1942, p. 199).Au Moyen Âge, on fit venir d'Orient d'autres épices comme (...) la [sic] garingal, racine aromatique (Gdes heures cuis. fr., Éluard-Valette, 1964, p. 235).Prononc. : [gaʀ
ε
̃gal]. Étymol. et Hist. Ca 1180 galingal (G. de Berneville, Gilles, 855 ds T.-L.); ca 1180 garingal (La Mort Aymeri de Narbonne, éd. J. Couraye du Parc, 2426). Empr. par l'intermédiaire du lat. médiév.galanga (ixe-xes., Antidotarium Glasgowense, 147, 150 ds André Bot., s.v. galenga), galinga (ixes., Miscellanea Tironiana, 49, 26; ixe-xes., Antidotarium Augiense, ibid.), calangani (fin ixes., Coll. Sangallensis ds K. Zeumer, Formulæ Merowingici et Karolini ævi, 1886, p. 415 ds Rom. Forsch. t. 26, p. 938) à l'ar. halanğān (attesté vers le mil. du ixes., sous la forme hūlanğān, haulanğān), lui-même empr. au persan hāvalinğān (FEW t. 19, pp. 61-63; Lok. no795; v. aussi DEAF, s.v. galingal et Z. rom. Philol. t. 92, pp. 119-123). |