| GARDE-MANGER, subst. masc. A. − Pièce aérée et fraîche où l'on conserve les aliments : 1. La fraîcheur édénique du garde-manger remettait le corps en allégresse. Sur les timbres dont la glace frappait l'air, gisaient en bel alignement les soles...
Hamp, Marée,1908, p. 65. B. − Petite armoire très aérée, formée d'une cage grillagée, où l'on conserve les aliments à l'intérieur ou à l'extérieur d'un bâtiment : 2. Au plafond, un noir réseau de poutres magnifiquement enfumées, auxquelles pendent toutes sortes de choses joyeuses, des paniers, des lampes, un garde-manger, et au centre une large nasse à claire-voie où s'étalent de vastes trapèzes de lard.
Hugo, Rhin,1842, p. 29. Prononc. et Orth. : [gaʀd(ə)mɑ
̃
ʒe]. [ə] absent ds Pt Rob. et Lar. Lang. fr.; facultatif ds Warn. 1968. Ds Ac. dep. 1694 avec le plur. dep. 1835 : des garde-manger (que nous acceptons). Cf. garde-. Étymol. et Hist. 1. 1285 « officier de bouche » (Orden. de l'Ost. le Roy., cuisine, Arch. JJ 57, fo3 rods Gdf.); 2. 1304 « lieu pour conserver les aliments » (Trav. aux chât. des comtes d'Art., A.N. KK 393, fo21 ds Gdf. Compl.). 1 composé de garde2* et de manger* (subst. masc.); 2 composé de garde, (forme de garder*), et de manger* (subst. masc.). Fréq. abs. littér. : 53. |