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GARDE-CORPS, subst. masc.
Barrière que l'on établit pour empêcher de tomber. Synon. garde-fou.
A. − [Le long du tablier d'un pont, d'un balcon, d'une terrasse] Les parapets maçonnés doivent être abandonnés pour les remplacer par des garde-corps métalliques (Degrand, Résal, Ponts en maçonn.,1887, p. 411) :
Le tablier est bordé d'un garde-corps plein, de la hauteur des coudes, coupé en deux endroits, à égale distance de chaque rive, par une rampe de pierre qui, du côté de l'amont, relie le pont au lit du fleuve. T'Serstevens, Itinér. esp.,1963, p. 183.
B. − [Sur un navire, aux endroits qui peuvent présenter des risques de chutes : sur le pont, sur les passerelles, sur les mâts...] Barrière faite de plusieurs rangées de cordages, de lisses ou de barres en fer rondes. Les passavants [d'un navire] sont recouverts de caillebotis en bois et entourés de garde-corps en fer creux (Croneau, Constr. nav. guerre, t. 2, 1892, p. 145).
Prononc. et Orth. : [gaʀdəkɔ:ʀ]. Ds Ac. dep. 1835 avec le plur. ds Ac. 1932 : des garde-corps. Cf. garde-. Étymol. et Hist. Début xiiies. wardecors « pièce de l'armure qui protège le ventre » (A. Neckam. de nominibus utensilium. VII, 67 ds T.-L.); 1678 mar. ,,nattes ou (...) tissus faits avec des cordages tressés (...) pour couvrir le Soldat qui combat sur le Pont`` (Guillet); 1829 « garde-fou » (Boiste). Composé de garde (forme de garder*) et de corps*. Bbg. Archit. 1972, p. 70.