| * Dans l'article "GAILLETIN,, subst. masc." GAILLETIN, subst. masc. Morceau de houille calibré, de grosseur moyenne, servant à alimenter le feu. Au-dessous [de la gailleterie, on a dans la vente des houilles] le gailletin, puis successivement les noisettes, les têtes de moineaux, les fines grenues, et enfin les fines poussières (Ser, Phys. industr.,1888, p. 69).REM. 1. Gaillette, subst. fém.Gros morceau de charbon (cf. Ser, op. cit., p. 380). 2. Gailleterie, subst. fém.Houille en gros morceaux après triage V. Ser, loc. cit. Prononc. et Orth. : [gajtε
̃]. Ds Ac. 1932. Étymol et Hist. [1853 d'apr. Bl.-W.]; 1877 (Littré Suppl.). Dér. à l'aide du suff. -in* de gaillette « morceau de houille de taille moyenne » (1803, Boiste : gayète), mot wallon (Haust Dict. fr.-liégeois, s.v. houille : gayete; Hécart et Verm. : galiette) dimin. de gaille « noix » (déjà attesté au xves. en anc. namurois ds R. Lang. rom. t. 38, p. 163) ce charbon se présentant en morceaux de la grosseur d'une noix, issu par syncope d'un lat. pop. (nux) gallica « (noix) gauloise » (ixes. ds Archivum Latinitatis Medii Aevi, 2, 21 d'apr. FEW t. 4, p. 37) [d'où également l'a. fr. nois gauge (1remoitié xiiies., Aucassin et Nicolette, éd. M. Roques, XII, 24)], le noyer étant d'une très anc. implantation en Gaule. |