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GAGNANT, -ANTE, part. prés., adj. et subst.
I. − Part. prés. de gagner*.
A. − [Correspond à gagner I A 2; en parlant d'un billet de loterie, de tombola, etc.] Qui fait gagner une personne. Tous porteurs de billets gagnans, seront tenus, pour être payés, de les présenter dans les six mois du jour du tirage (Le Frondeur, no197, 21 vendémiaire an 6 [1797], p. 2) :
1. ... quand il les toucha [les jetons], il découvrit avec stupéfaction qu'il pouvait gagner : ce n'était pas une imagination, une loterie fantastique aux gagnants inconnus. Il lui sembla soudain que la banque lui devait de l'argent non parce qu'il avait misé sur le numéro gagnant, non parce qu'il avait d'abord perdu; mais de toute éternité, à cause de la fantaisie et de la liberté de son esprit... Malraux, Cond. hum.,1933, p. 358.
B. − [Correspond à gagner II A, B]
1. [En parlant d'un animé concr.] Qui gagne.
a) [Une personne] Donner qqn gagnant; partir gagnant. Celui qui se voyait gagnant énumérait ses forces et ses chances, rappelait ses victoires passées (Alain, Propos,1921, p. 234).Partout, une insolence de jockey gagnant! (Martin du G., Thib., Épil., 1940, p. 998).
b) [Un animal] Jouer un cheval gagnant et placé. Le vénérable chanoine (...) se mit à rédiger les pronostics des chevaux gagnants aux prochaines courses. Car il tenait les écritures d'un book-maker (A. France, Île ping.,1908, p. 394).
2. Au fig. [En parlant d'une action ou d'une manifestation intellectuelle] Théorie gagnante. Il ne faut manier que les idées gagnantes (Abellio, Pacifiques,1946, p. 412).
II. − Emploi subst. Celui (celle) qui gagne.
A. − [Correspond à gagner I A 2] L'autre dimanche à notre loterie mensuelle, c'est le plus pauvre qui a gagné le gros lot en argent, et non le gagnant habituel, M. Dumas, le millionnaire (Giraudoux, Intermezzo,1933, I, 4, p. 27).
B. − [Correspond à gagner II A, B] Synon. vainqueur.Le gagnant d'une épreuve sportive; le gagnant d'un procès. Il jetait la balle au loin; les enfants s'élançaient; c'était une mêlée, une lutte joyeuse; le gagnant rapportait triomphalement la balle, et le jeu recommençait (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p. 245).Le meilleur Chambon aurait même été notre gagnant, si nous pouvions avoir l'espoir de le retrouver enfin en possession de ses moyens, ce qui n'a pas été le cas, lors de ses dernières sorties (Le Figaro,19-20 janv. 1952, p. 6, col. 8) :
2. la brige. − (...) Malheureusement la loi voulant que dans les causes entre particuliers, le gagnant paie pour le perdant si le perdant est insolvable, je me vis inviter par le Greffe à solder sans délai... Courteline, Client sér., Balances, 1890, p. 125.
Prononc. et Orth. : [gɑ ɳ ɑ ̃] et [gaɳ ɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Ds Ac. dep. 1718. Fér. Crit. t. 2 1787 écrit gâgnant. Fréq. abs. littér. : 361. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 363, b) 523; xxes. : a) 720, b) 510.