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GÉNITO-, élém. de compos.
Élém. représentant l'adj. génital, entrant dans la constr. d'adj. dans le domaine de l'anatomie :
génito-anal, ale, aux. « Qui appartient aux organes génitaux et à l'anus ». Il s'agit de malades qui, brusquement, dans la région génito-anale, ressentent des douleurs (Ravaut dsNouv. Traité Méd., fasc. 2, 1928, p. 402)
génito-crural, -ale, -aux. « Qui appartient aux organes génitaux et à la cuisse ». Nerf génito-crural. Les sillons génito-cruraux sont le siège de longues fissures profondes (Hudelo dsNouv. Traité Méd., fasc. 1, 1926, p. 538)
génito-spinal, ale, aux. « Qui concerne les organes génitaux et la moelle épinière ». Centre génito-spinal
génito-urinaire. « Qui appartient aux organes génitaux et urinaires; qui concerne les fonctions de la génération et de la sécrétion urinaire ». Synon. urogénital.Appareil génito-urinaire; maladies génito-urinaires. Algies génito-urinaires chez l'homme (Janet, Obsess. et psychasth.,1903, p. 134).Les orifices génito-urinaires sont situés sur ses parois [du cloaque] supérieure et postérieure (E. Perrier, Zool., t. 4, 1928-32, p. 3201)
génito-vésical, -ale, -aux. « Qui appartient aux organes génitaux et à la vessie ». L'artère génito-vésicale (Farabeuf), nom qui convient aux deux sexes, est celle qu'on appelle : l'utéro-vaginale de la femme (...), la prostato-vésicale de l'homme (G. Gérard, Anat. hum.,1912, p. 274).
Prononc. : [ʒenito] ou, en position désaccentuée, [ʒenitɔ-]. Bbg. Quem. DDL t. 12 (s.v. génito-urinaire).