| FÉAUTÉ, subst. fém. Vieilli ou littér. Fidélité; en particulier fidélité du vassal envers son suzerain. Tous leurs gens (...) étaient absous et quittes de tout serment de féauté (Barante, Hist. ducs Bourg.,t. 4, 1821-24, p. 328).REM. Féalité, subst. fém.,néol. d'aut. Synon.Vers qui respire tout l'esprit (...) de la féalité au seigneur (Sainte-Beuve, Prem. lundis,t. 3, 1869, p. 156). Prononc. et Orth. : [feote]. À signaler la graph. archaïsante féaulté (cf. Montalembert, Ste Élisabeth, 1836, p. LXXX). L'anc. forme féalité est, à côté de la forme mod., ds Ac. Compl. 1842 et Besch. 1845. Étymol. et Hist. Ca 1140 fëelté (G. Gaimar, Estoire des Engleis, éd. A. Bell, 6022); ca 1165 fëauté ([Chr. de Troyes], G. d'Angleterre, éd. Wilmotte, 1309). Du lat. fidelitas, -atis, cf. FEW t. 3, p. 503a. Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Lew. 1960, p. 174. |