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FRONDAISON, subst. fém.
A.− BOT. Pousse des feuilles sur les arbres et arbustes. L'époque, le temps de la frondaison; une frondaison précoce, tardive. Synon. fronde1:
1. À cette époque, le printemps avait déjà deux mois de date. Le temps était beau, et la chaleur commençait à devenir forte. Les forêts de l'île étaient en pleine frondaison... Verne, Île myst.,1874, p. 495.
B.− P. méton., souvent au plur., littér. Branches et feuilles d'un arbre ou p. ext. d'un bois, d'une forêt. Une frondaison abondante, exubérante, luxuriante; les (vertes) frondaisons. Ce figuier descendant peut-être de celui sous la frondaison duquel Adam se réfugia après avoir mangé la pomme défendue (Arnoux, Calendr. Fl.,1946, p. 197):
2. Depuis dix ou quinze ans, l'entrée du printemps est ratée. On voudrait assister à l'ouverture; rien n'est prêt. Un vent glacé souffle sur les frondaisons délicates; les arbres fruitiers ont fleuri trop tôt; ils attendent en vain la réplique du ciel et des brises tièdes... Gide, Feuillets d'automne,1949, p. 1081.
− P. anal. et au fig. Cette féconde et exubérante frondaison urbaine (Vidal de La Bl., Tabl. géogr. Fr.,1908, p. 81).Les taches noires de la pluie et du soleil marchaient dans tout le pays sous une frondaison d'arcs-en-ciel (Giono, Chant monde,1934, p. 294).
Prononc. et Orth. : [frɔ ̃dεzɔ ̃], [-de-]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1823 (Boiste). Dér. de fronde1*; suff. -aison*. Fréq. abs. littér. : 121.