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FRATERNISATION, subst. fém.
Action de fraterniser. La fraternisation des combattants, des troupes. Anton. haine, hostilité.Les bras enlacés proclament la fraternisation, c'est-à-dire la prise de possession de l'égalité fraternelle (Sand, Souv. de 1848,1876, p. 8).Une détente du désir naturel de communication humaine et de fraternisation (Maritain, Human. intégr.,1936, p. 47).
HIST. RÉVOLUTIONNAIRE. Union fraternelle, affiliation. Les fédérations ou fraternisations (...) prouvaient que la souveraineté du Peuple n'est autre chose que l'harmonie des intérêts, résultant d'un libre contrat (Proudhon, Confess. révol.,1849, p. 87).
P. ext. État de disposition amicale envers quelqu'un ou quelque chose. Un enthousiasme, une électricité, une fraternisation dans le public répétant en chœur le refrain (Goncourt, Journal,1876, p. 1143).
Prononc. : [fʀatε ʀnizasjɔ ̃]. Étymol. et Hist. 1792 (M. J. Guillaume, Procès-verbaux du Comité de l'instruction publique pendant la Convention nationale, t. 1, p. 209 ds Frey, p. 127). Dér. de fraterniser*; suff. -(a)tion*. Fréq. abs. littér. : 23.