| FRANCOPHONE, adj. et subst. (Celui, celle) qui parle le français. Avec Murat, Gérard de Nerval est, de tous les francophones, celui qui a le mieux occupé Naples (Larbaud, Journal,1932, p. 265).− [En parlant d'une collectivité] Dont la langue officielle ou dominante est le français. Les pays francophones d'Europe et d'Afrique (Agences presse,1962, p. 4). Prononc. : [fʀ
ɑ
̃kɔfɔn]. Étymol. et Hist. [Av. 1900 trad. J. Deniker's Races of Man, iii, 508 ds NED Suppl.2: In Canada 2/3 of the white population are Anglophones, and the rest Francophones]; 1932 (Lar. 20e). Composé des élém. franco-* et -phone*. Fréq. abs. littér. : 5. DÉR. Francophonie, subst. fém.Ensemble de ceux qui parlent français; plus partic., ensemble des pays de langue française. Gabriel (...) pérorait devant une assemblée dont l'attention semblait d'autant plus grande que la francophonie y était plus dispersée (Queneau, Zazie,1959, p. 155).L. V., unanimement apprécié dans toute la francophonie par l'originalité et la valeur de ses reportages (VR,7 sept. 1969ds Gilb. 1971).− [fʀ
ɑ
̃kɔfɔni]. − 1reattest. 1959 (Queneau, loc. cit.); du rad. de francophone, suff. -ie*. BBG. − Dub. Dér. 1962, p. 70. − Henry (A.). Francophonie et francité autrefois... aujourd'hui. In : H. (A.). Automne. Paris-Gembloux, 1977, pp. 331-353 (s.v. francophonie). − Piron (M.). Francophonie et francité. B. de l'Ac. royale de lang. et de litt. fr. 1970, t. 48, pp. 136-151 (s.v. francophonie). |