| FRANCISATION, subst. fém. Action de rendre français, de donner le caractère français; résultat de cette action. Ou bien : la francisation complète (...) les Algériens (...) bénéficiant (...) de toutes les dispositions prévues pour la métropole (Doc. hist. contemp.,1959, p. 219).− Spécialement ♦ DR. MAR. Action de reconnaître à un navire le droit de battre pavillon français et de jouir des privilèges qui y sont attachés; résultat de cette action. Acte de francisation. La Douane a encore dans ses attributions la « francisation » (M. Benoist, Pettier, Transp. mar.,1961, p. 198). ♦ LING. Action de franciser; résultat de cette action. [Correspond à franciser B 2 a] Cf. S. Mercier, Néol., t. 1, 1801, p. 281.[Correspond à franciser B 2 b] Le Roussillon, théâtre sous Louis XIV d'une intéressante tentative de francisation par l'école (L. Febvre, Combats pour hist.,Lang. en fr. xviiies., 1926, p. 191). Prononc. et Orth. : [fʀ
ɑ
̃sizasjɔ
̃]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1796 (Néologiste français ds Z. fr. Spr. Lit. t. 35, p. 137). Dér. de franciser*; suff. -(a)tion*. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 33. − Weil (A.). En Marge d'un nouv. dict. R. Philol. fr. 1932, t. 45, p. 21. |