| FRANC ÉTRIER (À), loc. adv. Sans desseller, sans mettre pied à terre. Courir à franc-étrier. Courir la poste à cheval. La situation parut bientôt si critique que les barons lui conseillèrent de s'enfuir avec la vraie croix sur le meilleur cheval de l'armée et de gagner Jérusalem à franc étrier pour échapper à la catastrophe imminente (Grousset, Croisades,1939, p. 166):À l'approche du premier relais, après avoir échangé un regard, une poignée de main et un billet à la portière avec Fernande, j'ai quitté mon costume, et j'ai couru la poste à franc-étrier toute la nuit derrière sa voiture...
Sand, Jacques,1834, 280. Prononc. : [fʀ
ɑ
̃ketʀije]. Seule transcr. ds Barbeau-Rodhe 1930 qui met [j] entre parenthèses. Étymol. et Hist. 1787 (Fur.). Composé de franc* et de étrier*. |