| * Dans l'article "FAYARD,, subst. masc." FAYARD, subst. masc. Région. (notamment dans le Massif central, le Lyonnais, la Savoie). Hêtre. Une planche de fayard; bois de fayards. Dans le pays de Brunswick, on trouve des forêts de chênes et de fayards (Stendhal, Journal,t. 2, 1805-08, p. 441):Enfin, en un lieu fort sombre et solitaire, il avise un fayard dont les branches s'étendaient comme des bras sous le noir de l'ombrage.
Pourrat, Gaspard,1922, p. 97. REM. Foyard, subst. masc.,var. cour. en Suisse. Couper, équarrir les foyards. Son petit cœur battait puissamment de joie en évoquant, pour un proche avenir (...) les assauts, au haut des fûts des foyards, des nids de grives et les rudes combats autour des nichées de corbeaux (Pergaud, De Goupil,1910, p. 105).Je préférais témoigner ma ferveur, ma tendresse au fût glacé des foyards de la forêt, à la tardive fleur d'un pré (G. Borgeaud, Le Voyage à l'étranger,Lausanne et Paris, 1974, p. 348). Prononc. : [faja:ʀ]. Étymol. et Hist. 1373 failhard (Ord., V, 682 ds Gdf.). Mot franco-prov., et s'étendant jusqu'à la mer par la vallée du Rhône; dér. de l'a. fr. fou « hêtre » (v. fouet), suff. -ard*. Fréq. abs. littér. : 22. Bbg. Tuaillon (G.). Réflexions sur le fr. région. In : Colloque sur le Fr. parlé ds les Villages de Vignerons. 1976. 18-20 nov. Dijon, Paris, 1977, p. 18. |