| FOULQUE, subst. fém. ORNITH. Oiseau aquatique, de la famille des Rallidés, ressemblant à la poule d'eau. Un troupeau sans fin de cavales fait fumer dans le large du fleuve un envolement de crinières d'embruns mêlés d'engoulevents éperdus, d'énormes macreuses, de merles d'eau, de marouettes, de foulques rouges (...) et du vol brusque des barges rousses dont le vol éclate comme la cocarde d'un pétard (Giono, Eau vive,1943, p. 154).Prononc. et Orth. : [fulk]. Ds Ac. 1762-1932. On rappelle que si l est prononcé c'est parce qu'il s'agit d'une forme prov. (cf. Buben 1935, § 114). Étymol. et Hist. [Ca 1265 fulica (Br. Latini, Trésor, éd. F. J. Carmody, I, 145, 3 [mot latin dans un contexte a. fr.])]; ca 1393 fourque (Ménagier de Paris, éd. Sté des Bibliophiles Fr., t. II, p. 144); 1534 foulque (Rabelais, Gargantua, chap. 35, éd. R. Calder, p. 216). Du lat. class. fulica « id. », prob. par l'intermédiaire de l'a. prov. folca (fin xiiieds Rayn.). Fréq. abs. littér. : 9. Bbg. Ricci (D.). Littré et Lavoisier au zoo. Paris, 1975, p. 78. |