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FORNICATEUR, TRICE, subst. et adj.
A.−
1. Domaine de la (théol.) morale.Personne qui s'est rendue coupable du péché de fornication. L'Écriture dit que ni les fornicateurs ni les adultères n'entreront dans le royaume des cieux (Ac.).Il [Dieu] est le juge de tous, et il jugera les fornicateurs et les adultères (Théol. cath.t. 4, 11920, p. 1021).
2. P. plaisant. (Individu) qui est porté à se livrer à la fornication, aux plaisirs de la chair. Libidineux concubinaires, Fornicateurs sexagénaires Avec les femmes mercenaires Goûtant les plaisirs défendus! (Pommier, Enfer,1853, p. 62).Cette Tourangelle est fornicatrice dans le fond de son cœur (France, Contes Tournebroche,1908, p. 94):
Ne prononcez pas ce mot de passion (...) je vous tiens pour violent, impatient, (...) et naturellement et avant tout fornicateur (...) je crois donc que vous connaissez les passions. Mais la passion? (...) Mais la tendresse? Parler de tendresse devant vous, c'est parler de couleurs à un aveugle. Montherl., Celles qu'on prend,1950, I, 2, p. 778.
B.− Au fig., HIST. D'ISRAÊL. (Celui, celle) qui se livre à l'idolâtrie. Tout le pays sera désert à cause de l'idolâtrie qui y règne et ses habitants seront tués devant les autels. Les survivants se souviendront que Jahvé a infligé cette punition aux idolâtres fornicateurs (Théol. cath.,t. 4, 11920,p. 998).
Prononc. et Orth. : [fɔ ʀnikatœ:ʀ], fém. [-tʀis]. Ds Ac. 1694-1932. Jusqu'en 1762 au masculin. Étymol. et Hist. Ca 1200 fornicators (Serm. Sapience, p. 295, 34 ds T.-L.). Empr. au lat. chrét. fornicator « fornicateur, débauché ». Fréq. abs. littér. : 10.