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FOREUR, EUSE, subst. masc. et adj.
I.− Subst. masc. Technicien spécialiste de forage :
Le foreur de l'ancienne école fait appel à la percussion, et son outil est un trépan ajusté au bout d'une série de tiges assemblées, une cloche à soupape, à balai ou à clapet, permettant le curage des trous de sonde. E. Schneider, Charbon,1945, p. 230.
II.− Adj. Capable de forer. Sur les substrats rocheux la protection n'est parfaite que pour les animaux foreurs (J.-M. Pérès, Vie océan,1966, p. 74).
− Emploi subst. Il est bien évident que ces foreurs de roches calcaires pourront, dans certains cas, et au fil des générations, transformer une roche calcaire, ou un récif corallien mort, en gravier et sable plus ou moins grossier (J.-M. Pérès, Vie océan,1966p. 67).
Prononc. et Orth. : [fɔ ʀ œ:ʀ], fém. [-ø:z]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1838 (Ac. Compl. 1842). Dér. de forer*; suff. -eur2*. Bbg. Mélon (N.), Herbillon (J.), Lechanteur (J.). Textes d'arch. Dial. belgo-rom. 1969, t. 25, no3/4, p. 124.