| FLUEURS, subst. fém. plur. A.− Littér. Écoulement. Tu veux voir rutiler les bolides? Et, debout, écouter bourdonner les flueurs D'astres lactés, et les essaims d'astéroïdes? (Rimbaud, Poés.,1871, p. 112). B.− MÉD. Flueurs blanches. ,,Synon. désuet de leucorrhée`` (Méd. Biol. t. 2 1971) ; cf. fleurs.M. Ary Scheffer [a pour lui], les femmes esthétiques qui se vengent de leurs flueurs blanches en faisant de la musique religieuse (Baudel., Curios. esthét.,1867, p. 117). Prononc. : [flyœ:ʀ]. Étymol. et Hist. xves. « écoulement » flueur et cours de mer (Chron. et hist. saint. et prof., Ars. 3515, fo58 vods Gdf.); spéc. 1552 « menstrues » (H. Estienne, Dict. lat. fr. d'apr. FEW t. 3, p. 644a). Empr. au lat. class. fluor « écoulement, courant [d'eaux], flux de la mer ». Fréq. abs. littér. : 2. |