| FLOCONNEMENT, subst. masc. Littér. Fait de se former en flocons. Avec (...) le floconnement de sa barbe pâle, il [Burne Jones] évoquait invinciblement la comparaison avec quelque personnage des légendes (Bourget, Monique,Reconnaissance, Paris, Plon, s.d., [1902], p. 259).− P. méton. ♦ Ensemble de flocons : C'était bon de seulement attendre pendant que le soleil (...) pâlissait dans le ciel sous le voile des flottantes vapeurs, elles avaient une blancheur soyeuse, elles semaient à travers l'espace un lent floconnement de duvet.
Genevoix, Rroû,1931, p. 194. ♦ Flocons. Les derniers floconnements de vapeur blanche se perdaient, parmi les gros tourbillons de fumée noire, salissant le ciel (Zola, Bête hum.,1890, p. 7). − P. ext. Aspect, mouvement de ce qui ressemble à des flocons. Frantz (...) suivait les mouvements de son ombrelle doublée de bleu, le floconnement de sa robe (A. Daudet, Fromont jeune,1874, p. 206).Sur cette scène improvisée un être de rêve, une blancheur jaillissait, un floconnement de tulle ou de neige (Lorrain, M. Phocas,1901, p. 195). Prononc. : [flɔkɔnmɑ
̃]. Étymol. et Hist. 1874 (A. Daudet, loc. cit.). Dér. du rad. de floconner*; suff. -ment1*. |