| FLANQUEMENT, subst. masc. A.− FORTIF. Ouvrage flanquant un autre ouvrage. On parvenait (...) dans un damier de réduits, de redoutes, de flanquements, de redans (Vialar, Morts viv.,1947, p. 158). B.− ART MILIT. Action de défendre par un tir parallèle au front de l'ennemi et le prenant de flanc; résultat de cette action. Canons qui servent au flanquement de l'intervalle compris, soit entre deux forts, soit entre un fort et un ouvrage intermédiaire (Alvin, Artill., Matér.,1908, p. 129).Les crêtes ont des avancées et des retraits, présentent des redans, des crémaillères (...) qui permettent les flanquements (Paloque, Artill.,1909, p. 199).C'est d'une façon absolument réglementaire, par des feux de tirailleurs et de petites salves, que procède la chaîne; par des feux rapides que procèdent les troupes de flanquement (Foch, Princ. guerre,1911, p. 185). Prononc. et Orth. : [flɑ
̃kmɑ
̃]. Ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1794-95 fortif. (J. C. E. Le Michaud d'Arçon, Considérations militaires et politiques sur les fortifications, p. 229 ds DG). Dér. de flanquer1*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 7. Bbg. Archit. 1972, p. 165. |