| FIBRILLAIRE, adj. PHYSIO-PATHOL. Qui est formé de fibrilles; qui a l'aspect de fibrilles. Ces cellules, petites ou grandes, reposent sur une membrane fibrillaire extrêmement mince, renforcée par des fibres élastiques et par des fibres musculaires lisses (Calmette, Infection bacill. et tubercul.,1920, p. 129).Les protéines ont été distinguées en fibrillaires (trame du cytosquelette du protoplasme), et globulaires (hémoglobine) (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 610).− Spéc. [En parlant des mouvements qui agitent un tissu composé de fibrilles ou de fibres] La paralysie du cœur ne résulte (...) que de densités de courants modérées; les densités élevées ne produisent pas de trémulations fibrillaires (Haton de La Goupillière, Exploitation mines,1905, p. 639).Elle [la maladie de Charcot] s'accompagne de tremblements fibrillaires (les fibrilles étant les constituants des faisceaux musculaires) (QuilletMéd.1965, p. 371). Prononc. : [fibʀilε:ʀ]. [l] ds Lar. Lang. fr., mais [ll] ds Lîttré, DG et Barbeau-Rodhe 1930. Aucun dict. ne note la prononciation palatalisée [fibʀijε:ʀ]. Cf. fibrille. Étymol. et Hist. 1811 (Mozin-Biber). Dér. de fibrille*; suff. -aire*. |