| FAUCHE, subst. fém. A.− 1. Action de faucher. Sans me vanter, mais j'aurai bien juste choisi le temps de la fauche. C'est mûr plein l'épi et tendre pourtant dans la tige (Aymé, Jument,1933, p. 44).Le 10, la fauche étant finie et le blé déjà sur les aires, le temps noircit (Bosco, Mas Théot.,1945, p. 149). ♦ Prairie, pré de fauche. Prairie destinée à être fauchée. Les prairies devraient être utilisées alternativement comme prés de fauche et pâtures (Qq. aspects équip. agric.,1951, p. 13). 2. Époque où l'on fauche; produit du fauchage. La fauche est encore éloignée; la fauche a été excellente (Ac.). B.− Pop. Vol. Il était magnifique Raymond, il avait pas son pareil pour la « fauche » des œufs... il les refaisait sous la poule... sans la faire couaquer! (Céline, Mort à crédit,1936, p. 607): − J'aide mon père (...) Le chiffon... la ferraille... et puis la fauche...
− Il est cultivateur? (...) Il fauche quoi? (...)
− Où que t'as été élevée? Le blé, le trèfle, l'oseille ça veut dire le fric... l'argent.
Vialar, Clara,1958, p. 165. Prononc. et Orth. : [fo:ʃ]. Ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. 1. 1360 fauche des prez (Arch. du Nord, B 452, no8592 ds IGLF); 2. 1920 « vol » (ds Esn.). Déverbal de faucher*. Fréq. abs. littér. : 2. |