| FASCÉ, ÉE, adj. A.− HÉRALD. Qui est composé de fasces de même largeur et dont l'émail alterne. Fascé d'azur et d'argent. Fascé d'or et de gueules (Ac.). − Emploi subst. masc. Quand le fascé est divisé par un trait de parti, tranché ou taillé, on a le contre-fascé (L'Hist. et ses méth.,1961, p. 760). B.− P. anal. Rayé diagonalement dans le sens de la largeur. Robe bleue bouillonnée de rose et fascée de noir (Plowert1888).Pendant deux heures, toute une armée aquatique fit escorte au Nautilus (...) je distinguai (...) des spares fascés, relevés d'une bande noire sur leur caudale (Verne, Vingt mille lieues,t. 1, 1870, p. 142). Prononc. et Orth. : [fase]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1677 hérald. fascé (Miege). Dér. de fasce*; suff. -é*; cf. faissié « id. » (ca 1225, Durmart le Galois, éd. J. Gildea, 8503), part. passé adj. de l'a. fr. faissier, fascier « attacher, envelopper [de bandes] » (xiies. ds T.-L.), du lat. impérial fasciare « attacher »; v. aussi fascié. Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Arveiller (R.). Fr. mod. 1974, t. 42, p. 278. |