| FARINIER, IÈRE, subst. Marchand(e) de farine. Si vous étiez encore le petit farinier, de cœur simple et d'esprit candide, que j'ai connu en 1872 (Bloy, Journal,1894, p. 136).Coiffé d'un chapeau de farinier, le petit Lautrec nous ouvre sa porte (Renard, Journal,1894, p. 252).− Région. Farinière, subst. fém. Meuble dans lequel on conserve la farine. De chaque côté de la cheminée la salière et la farinière complétaient l'ornement de la vaste pièce (A. Daudet, N. Roumestan,1881, p. 79). Prononc. et Orth. : [faʀinje], fém. [-njε:ʀ]. Ds Ac. 1718-1932. Jusqu'en 1878 au masc. uniquement. Étymol. et Hist. 1. 1292 farinier « celui qui fait ou vend la farine » (Role de la Taille, 73 ds IGLF); 2. 1453 subst. fém. (Arch. JJ 182, pièce 153 ds Gdf.). Empr. au lat. médiév. farinarius « meunier » (xes. Richer ds Nierm.) substantivation du lat. class. farinarius « relatif à la farine ». Fréq. abs. littér. : 4. Bbg. Gebhardt (K.). Les Francoprov. de la lang. fr. R. Ling. rom. 1974, t. 38, p. 189. |