| FANUM, subst. masc. Lieu, édifice, en particulier temple consacré à une divinité romaine ou gallo-romaine. Le fanum de Tullie (Ac.1798-1878).Toute demeure sacrée n'est pas un « templum », un « fanum » (Michelet, Hist. romaine,t. 1, 1831, p. 52).− P. ext. Tout temple. Les villages [chinois] gardés à une issue par leur grand banyan (...), à l'autre (...) par le « fanum » des génies municipaux (Claudel, Connaiss. Est,1907, p. 45). Prononc. et Orth. : [fanɔm]. Ds Ac. 1762-1878. Le plur. est indiqué ds Quillet 1965 sous la forme lat. fana mais sous la forme fr. fanums ds Lar. Lang. fr. (cf. Rimbaud, Illumin., 1873, p. 299). Étymol. et Hist. Av. 1756 (Abbé Montgault ds les Mém. des Belles-Lettres d'apr. Encyclop. t. 6). Mot lat. fanum « temple »; cf. forme francisée fane (1551 Des Autels, Replique à Meigret, p. 4 ds Hug.). Fréq. abs. littér. : 2. |