| FAMULUS, subst. masc. Rare. Domestique, serviteur. « Mon famulus descend vous ouvrir, messieurs », dit-il [le peintre] avec une intonation respectueuse (A. Daudet, Tartarin Alpes,1885, p. 76):... une brute qui se contente d'être mon serviteur et qui ne veuille pas devenir mon élève. Rien d'insupportable comme un famulus curieux, interrogateur!
Richepin, Théâtre chimér.,1896, p. 321. Rem. La docum. atteste famulaire, adj. avec le sens partic. « qui rappelle, qui est propre à un serviteur de Dieu ». C'est [Lancelot] une de ces natures avant tout secondes, modestes, saintement « famulaires » (...), il ne fut jamais prêtre et ne s'en crut pas digne : il s'arrêta au degré de sous-diacre (Sainte-Beuve, Port-Royal, t. 1, 1840, p. 443). Étymol. et Hist. 1558 (Des Periers, Nouv. Récr., 11 ds Hug.), rare. Lat. class. famulus « serviteur, esclave »; lat. chrét. « serviteur de Dieu, en parlant soit des prêtres, soit des fidèles » (Sacram. Léon, p. 123-21 ds Blaise). Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Pauli 1921, p. 66. Prononc. : [famylys]. |