| FAIM-VALLE, subst. fém. A.− MÉD. (VÉTÉR. et HUM.). Besoin de manger (chez certains sujets, notamment les chevaux) soudain et irrésistible, se manifestant par accès, d'origine pathologique et névrotique (dict. xixeet xxes.). B.− P. ext. Avoir la faim-valle. Avoir une très grande faim. − Au fig. Désir violent, besoin irrésistible (d'une chose). Elle satisfaisait une ardeur de plaisir et de fêtes, une faim-valle de bien-être (Van der Meersch, Invas. 14,1935, p. 471). Prononc. et Orth. : [fε
̃val]. Ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1150 fainvale « faim pressante » (Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 7265); 2. 1676 faim-vale art vétér. « boulimie des chevaux » (J. de Solleysel, Parfait maréchal, 1repartie, chap. 187). B. 1316-28 Faim Gale « faim pressante » (Ovide moralisé, éd. C. de Boer, VIII, 3360). Composé de faim* et d'un 2eélément d'orig. obsc., représentant peut-être le bret. gwall « mauvais » (Littré, FEW t. 3, p. 407b). La forme faim-valle est en effet encore attesté dans les dial. de l'Ouest. |